L'austérité est de retour
Comment l'éviter ? Au lendemain de la présentation du budget américain, le budget français est ausculté.
Bien que le déficit soit important et structurel, le gouvernement veut convaincre Bruxelles que sa volonté de le réduire est sincère. Il envisage, comme seul moyen, de geler les dépenses de l'Etat et des collectivités et table pour le reste sur un retour au moins partiel de la croissance et donc des recettes fiscales.
On est sensiblement dans la même logique que le budget américain, à trois différences près :
- on n'augmente vraiment pas les dépenses, y compris en matière de dépenses militaires
- notre déficit est inférieur en %
- l'euro n'est pas que notre monnaie mais également celle de l'Europe
L'un des outils disponibles en cas de déficit budgétaire aggravé, la dévaluation, nous est interdit pour cette raison. Il nous reste l'inflation, qui a peu de chances d'arriver, grâce à la politique de la BCE. A charge pour nous de savoir réduire les dépenses et augmenter les recettes, c'est selon. Et on appelle ça d'habitude le "tournant de la rigueur".
De ce point de vue, la stratégie budgétaire choisie est logique vis-à-vis des contraintes économiques et financières. J'ai plus de doute sur la faisabilité de cette stratégie, 2 ans avant les présidentielles. La lutte contre les déficits sera-t-elle une question-clé ? La démagogie risque de reprendre du terrain et de détourner le gouvernement de son objectif.
Bien que le déficit soit important et structurel, le gouvernement veut convaincre Bruxelles que sa volonté de le réduire est sincère. Il envisage, comme seul moyen, de geler les dépenses de l'Etat et des collectivités et table pour le reste sur un retour au moins partiel de la croissance et donc des recettes fiscales.
On est sensiblement dans la même logique que le budget américain, à trois différences près :
- on n'augmente vraiment pas les dépenses, y compris en matière de dépenses militaires
- notre déficit est inférieur en %
- l'euro n'est pas que notre monnaie mais également celle de l'Europe
L'un des outils disponibles en cas de déficit budgétaire aggravé, la dévaluation, nous est interdit pour cette raison. Il nous reste l'inflation, qui a peu de chances d'arriver, grâce à la politique de la BCE. A charge pour nous de savoir réduire les dépenses et augmenter les recettes, c'est selon. Et on appelle ça d'habitude le "tournant de la rigueur".
De ce point de vue, la stratégie budgétaire choisie est logique vis-à-vis des contraintes économiques et financières. J'ai plus de doute sur la faisabilité de cette stratégie, 2 ans avant les présidentielles. La lutte contre les déficits sera-t-elle une question-clé ? La démagogie risque de reprendre du terrain et de détourner le gouvernement de son objectif.